Selon l’université du Michigan, nous traversons une « crise mondiale du sommeil ». Selon l’une de leurs récentes études, nous restons éveillés plus longtemps que ce qui est bon pour nous. De plus en plus d’obligations, tant professionnelles que sociales, font que nous dormons tous de moins en moins. L’étude a été réalisée via l’application Entrain et montre que nous poussons notre horloge biologique à la limite.

Environ 6 000 personnes de plus de 18 ans et de moins de 85 ans ont été analysées. Les valeurs aberrantes (personnes qui se sont levées avant 3 heures ou après 11 heures) n’apparaissent pas dans l’ensemble des données.

Modes de sommeil dans le monde

L’étude de l’UMich visait à fournir une analyse approfondie des habitudes de sommeil dans le monde. Elle a examiné l’âge, le sexe et même la quantité de lumière à laquelle les gens sont exposés. Les données ont été collectées dans 100 pays et l’étude visait à analyser l’influence des habitudes culturelles sur notre rythme biologique.

Quelques conclusions :

  • Les Néerlandais (8 heures et 12 minutes) dorment presque une heure de plus que les Japonais (7 heures et 24 minutes).
  • Les femmes âgées de 30 à 60 ans dorment une demi-heure de plus que les hommes du même âge.
  • Les personnes qui voient beaucoup de lumière naturelle se couchent plus tôt.

En effet, la durée de notre sommeil est déterminée, entre autres, par 20 000 cellules nerveuses situées derrière nos yeux. Ceux-ci se conditionnent à la lumière naturelle (bleue). Une exposition prolongée habitue votre corps au lever et au coucher du soleil et ajuste progressivement son rythme en conséquence.

Crise mondiale du sommeil

La conclusion la plus frappante de l’étude ?
Nous nous dirigeons tout droit vers une crise mondiale du sommeil, dans laquelle les obligations sociales et les influences du soir nous poussent à retarder l’heure du coucher. De plus, la lumière des ordinateurs portables et des smartphones empêche la production de mélatonine, l’hormone du sommeil ! N’emportez pas ces appareils dans votre lit (ou au moins réduisez l’intensité lumineuse) pour ne pas affecter votre sommeil. Les problèmes croissants de mobilité nous poussent à nous lever plus tôt le matin pour éviter les embouteillages. Le résultat est que nous minons notre horloge biologique et que nous dormons de moins en moins.

Les risques d’un rythme de sommeil raccourci

Dormir trop peu ne nous fait pas du bien. Un manque de sommeil peut être à l’origine de divers maux, allant de l’obésité et du diabète aux problèmes cardiaques. Selon l’étude, ce sont les hommes d’âge moyen qui souffrent le plus d’un manque de sommeil : ils dorment nettement moins que les huit heures recommandées par nuit. C’est frappant, d’autant plus qu’il a été clairement démontré qu’un manque de sommeil a un effet direct sur nos performances pendant la journée. Pensez aux catastrophes telles que Tchernobyl, Three Mile Island, Bhopal, le Challenger et le Herald of Free Enterprise, où les recherches ont montré que le manque de sommeil a joué un rôle important.

Trop de sommeil n’est pas bon non plus

Le fait que trop peu de sommeil n’est en fait pas bon pour votre corps et votre santé est pratiquement un secret de polichinelle. Mais les personnes qui dorment plus de neuf heures par nuit courent apparemment aussi un risque plus élevé. Bien qu’il n’ait pas été prouvé que la durée du sommeil elle-même ait une influence directe sur ce phénomène. Ils courent plutôt un risque plus élevé en raison d’un problème de sommeil sous-jacent ou de fatigue chronique, causé par l’insomnie, l’apnée du sommeil, une mauvaise santé mentale ou physique (dépression, épuisement professionnel, douleurs chroniques), etc.

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