Catégorie : Mal de dos

Lorsqu’on diagnostique une hernie discale, on vous prescrit souvent du repos plat comme premier traitement. C’est alors également le meilleur moyen de soulager votre dos et de permettre à la déchirure de vos disques intervertébraux de se réparer à nouveau.  Cependant, adopter une position de couchage et de sommeil indolore avec une hernie discale n’est pas toujours aussi évident.

Vous faites partie des personnes qui ont des problèmes de sommeil à cause d’une hernie discale et vous cherchez des astuces pour réduire vos symptômes ? Alors continuez à lire !

Qu’est-ce qu’une hernie ?

Une hernie se produit lorsque les disques intervertébraux s’affaissent et que le noyau élastique est bombé. Ce renflement appuie souvent sur les nerfs et peut, avec le temps, provoquer des douleurs nerveuses, des picotements et parfois même une perte de fonction.

Comment se développe une hernie ?

L’origine d’une hernie n’est pas toujours claire. Les facteurs suivants peuvent être associés à une hernie :

• Etre grand ;
• Faire un travail physique lourd ;
• Le stress ;
• Prédisposition héréditaire ;
• Fumer ;
• Les longs trajets en voiture.

Quel matelas choisir pour un soutien optimal ?

Si vous souffrez d’une hernie discale ou d’autres problèmes de dos, il est important que vous ayez un matelas qui offre un soutien maximal pour le bas de votre dos. Après tout, un soutien maximal signifie une pression minimale sur le bas du dos, de sorte que vos disques intervertébraux puissent récupérer plus facilement pendant le sommeil.

Vous devez également garder à l’esprit que votre type de corps et votre profil de sommeil sont uniques. Cela signifie que votre dos a besoin d’un soutien différent de celui d’une autre personne. Rien que pour cette raison, il est préférable de choisir un matelas sur mesure si vous voulez vous remettre de votre hernie le plus rapidement possible.

Chez Equilli, vous pouvez également faire réaliser un Personal Sleep Scan gratuit pour découvrir votre profil d’impression et composer votre matelas idéal sur cette base.

Quelle est la bonne position de sommeil pour soulager une hernie ?

Outre un matelas sur mesure, votre position de sommeil est également cruciale pour soulager les symptômes de votre hernie. Par exemple, êtes-vous un adepte du sommeil sur le ventre et souffrez-vous régulièrement de problèmes de dos ? Il est alors préférable de changer votre position de sommeil en essayant la position semi-Fowler. Dans cette position, vous êtes allongé sur le dos, les hanches et les genoux formant un angle de 45 degrés chacun, et vous soutenez vos jambes inférieures avec un oreiller.

La position semi-Fowler détend la plupart des muscles de votre corps et favorise le retour du sang vers votre cœur. De plus, la colonne vertébrale reste dans une position neutre car vos épaules et vos hanches sont dans le même plan horizontal.

Souffrez-vous d’une hernie aiguë ? Ensuite, il est conseillé de faire un angle de 90 degrés avec vos hanches. Ainsi, vos muscles abdominaux se détendent davantage, ce qui réduit la courbure du bas du dos et augmente l’espace entre les vertèbres. Cela crée une réduction de la pression dans le disque intervertébral et réduit la douleur dans le bas du dos.

Vous avez des doutes quant à la position de sommeil la plus adaptée à vos problèmes de dos ? Consultez d’abord votre médecin ou votre physiothérapeute pour voir quelles positions sont possibles pour vous.

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Les lombalgies sont courantes de nos jours. Entre 60 et 90 % de la population occidentale adulte connaît une période de lombalgie au moins une fois dans sa vie. Dans environ la moitié des cas, le problème se reproduit même régulièrement !

En général, les lombalgies disparaissent en deux à six semaines, mais dans 10 % des cas, les douleurs sont de nature chronique. En médecine du travail, environ 12 % des congés de maladie de 28 jours ou plus sont dus à des douleurs lombaires, ce qui, outre le coût direct, a également un énorme coût indirect.

Pour le dire simplement : les lombalgies sont un véritable problème dans notre société. Bien que le dos soit un système solide et qu’il puisse, en principe, encaisser des coups, il arrive que les choses tournent mal. Nous vous donnons ci-dessous quelques informations supplémentaires et quelques conseils et astuces pour prévenir les lombalgies et les traiter si nécessaire.

Qu’entend-on par lombalgie ?

En général, le mal de dos n’est pas le résultat d’une maladie, d’une anomalie ou d’une lésion du dos. On parle de « lombalgie non spécifique ». Il est donc difficile de définir ce qui se passe exactement. La douleur peut apparaître soudainement (pendant ou après un certain mouvement, par exemple), mais elle peut aussi se manifester progressivement et être très intense ou plutôt lancinante.

Les personnes qui ressentent des douleurs lombaires pour la première fois sont souvent très anxieuses en raison de l’intensité de la douleur. Cependant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le pire de la douleur disparaît généralement après quelques jours ou semaines, et dans la plupart des cas sans dommage permanent.

Même en cas de douleurs très intenses qui durent longtemps et dans lesquelles on ne peut bouger qu’avec beaucoup de difficulté, il n’y a aucun risque de lésion permanente et les symptômes disparaissent généralement spontanément.

La structure et la fonction du dos

Le dos est un système très ingénieux qui combine force, mobilité et protection en une seule unité. Il est constitué d’une succession de vertèbres et de disques intervertébraux entourés de ligaments et de muscles. Les vertèbres donnent au dos la force nécessaire ; les disques intervertébraux permettent à leur tour aux vertèbres de se déplacer les unes par rapport aux autres. Ils absorbent également les chocs que subit notre dos lors des activités quotidiennes telles que la marche, la course et le saut. Les ligaments maintiennent l’ensemble stable et les muscles contrôlent les mouvements du dos. Enfin, le dos protège également la moelle épinière, d’où partent les nerfs vers le corps.

La lombalgie : ses causes

Comme indiqué ci-dessus, la cause exacte du mal de dos est souvent difficile, voire impossible, à trouver. Mais en général, la lombalgie est liée à un déséquilibre entre la charge et la capacité du dos. Lorsque la charge dépasse la capacité, on parle de surcharge.

La capacité de charge du dos est différente pour chacun et peut être entraînée, mais elle est toujours limitée. Plus la capacité de charge est élevée, moins il y a de risque de surcharge. La surcharge du dos peut avoir différentes causes. Nous énumérons ci-dessous quelques-unes des causes les plus courantes des douleurs lombaires :

• Rester debout, assis ou travailler dans la même position pendant trop longtemps;
• Un effort trop important en soulevant une charge lourde ou en la soulevant de manière incorrecte (principe du levier);
• Effort répétitif excessif en répétant le même mouvement encore et encore;
• Trop peu de mouvement;
• Des faux mouvements soudains;
• Soulever et tourner en même temps;
• Le stress;
• En surpoids.

Conseils et astuces pour les douleurs lombaires

Si vous voulez vous armer contre les douleurs lombaires, vous pouvez, d’une part, augmenter la charge sur votre dos et, d’autre part, veiller à ce que la tension sur votre dos ne devienne pas trop importante. Trois mots importants à retenir pour y parvenir : varier, doser et bouger !

• Variez en changeant de posture assez souvent.
• Dosez en ne soulevant pas de charges trop lourdes. Attention au principe du levier : une charge légère soulevée loin du corps peut entraîner une lourde charge sur le dos.
• Avancez suffisamment. L’exercice est extrêmement important, non seulement en tant que prévention, mais aussi en tant que remède. Il renforce les muscles du dos et augmente ainsi la capacité de votre dos. De plus, il maintient la mobilité de votre dos. Donc, même avec un mal de dos sévère, n’ayez jamais peur de bouger, ce n’est pas dangereux. Vos douleurs lombaires vont en fait guérir plus rapidement grâce à cela.
• Adaptez votre environnement de vie et de travail :
  • Optez pour un matelas adapté à vos besoins.
  • Réglez la hauteur de votre moniteur.
  • Réglez la hauteur et le support de votre chaise de bureau.
  • Ajustez la position de votre clavier.
  • Réglez la hauteur de votre plan de travail ou de votre cuisine.
• Essayez de gérer le stress de manière positive. Un sommeil suffisant est essentiel pour cela ! Un bon sommeil nous permet d’être mieux armés contre le stress.
• Adopter un mode de vie sain dans lequel une alimentation saine, l’exercice physique et le sommeil reçoivent une attention suffisante.

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Le bombement discal et la hernie peuvent être des stades avancés de la dégénérescence discale, mais ils peuvent aussi se produire à la suite d’un traumatisme soudain. L’usure des disques intervertébraux provoque l’apparition de petites fissures dans les anneaux qui entourent le noyau gélatineux. Cela permet au noyau de se déplacer en dehors des anneaux de cartilage et d’exercer potentiellement une pression sur les structures environnantes.

L’hernie discale se développe en plusieurs étapes. La première étape est la dégénérescence discale. Avec l’âge, des modifications chimiques se produisent dans le disque sans qu’il y ait de bombement ou de hernie discale. Dans ce cas, de petites fissures peuvent déjà apparaître sans aucun déplacement du noyau.

Quand parler de bombement discal ?

La deuxième étape est caractérisée par le déplacement partiel du noyau dans les anneaux fissurés. Les anneaux extérieurs sont encore intacts, ce qui entraîne un bombement ou un prolapsus discal. À ce stade, une certaine compression des fibres nerveuses peut déjà se produire, entraînant une douleur locale ou rayonnante.

Si l’on prend suffisamment de repos relatif et que l’on discute des stratégies de mouvement possibles les professionnels de santé, on peut encore éviter que cela ne se transforme en hernie. Le repos absolu n’est jamais recommandé !

Et quand il s’agit d’une hernie ou d’une hernie discale ?

On parle de hernie discale lorsqu’on est au stade 3 et 4. Au stade 3, les anneaux fibreux se sont complètement rompus et une particule du noyau mou émerge. C’est ce qu’on appelle une extrusion.

Au stade 4, de petites particules détachées du noyau mou ont pénétré dans le canal rachidien, ce qui peut pousser sur les structures environnantes et provoquer une irritation locale.

Les causes et symptômes du bombement et de l’hernie discale

Les causes possibles sont des facteurs génétiques, la flexion fréquente vers l’avant et le soulèvement de poids, associés ou non à des mouvements de torsion. En outre, les personnes qui sont en contact fréquent avec des vibrations ont également un risque accru de développer une hernie. Le fait de passer de longues périodes dans la même position serait également un facteur de risque.

Une hernie discale dans le bas du dos peut :

• provoquer des douleurs dans le bas du dos.
• Et/ou provoquer une douleur rayonnante dans la jambe et le pied (douleur de la racine nerveuse, sciatique). De plus, des picotements ou des engourdissements peuvent être ressentis.

Une hernie discale au niveau du cou peut :

• provoquer des douleurs cervicales.
• Et/ou provoquer une douleur irradiante dans le bras et la main (brachialgie et douleur des racines nerveuses).

Comment traiter ?

S’il n’y a que des douleurs basses ou cervicales, un traitement conservateur sera administré. Cela peut se faire par le biais de médicaments et/ou de physiothérapie. On peut aussi faire des infiltrations avec de la cortisone. En cas de douleur irradiante insupportable et/ou de perte de force ou de plaintes graves présentes depuis plus de 6 semaines, une imagerie médicale (IRM ou CT-Scan) peut être réalisée. 

En sus, un EMG (électromyographie) peut être réalisé pour examiner le fonctionnement des muscles et des nerfs. Une intervention médicale peut être effectuée en cas de douleur invalidante permanente (>6 semaines) ou de symptômes progressifs. S’il existe des symptômes du syndrome de la queue de cheval, la chirurgie est indispensable.

Les opérations possibles sont les suivantes :

• La fusion cervicale antérieure
• Foraminotomie cervicale
• Discectomie lombaire

En outre, un matelas offrant un soutien suffisant sera crucial pour ne pas aggraver, voire réduire, les symptômes. Dans ce cas, il peut parfois être important qu’un système de soutien soit adapté sur la base des plaintes. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible et cela dépend beaucoup du moment où les plaintes sont déposées.

Le lumbago est aussi communément appelé ‘le dos barré’ ou ‘le tour de reins’. Le lumbago est synonyme de douleur (= algos) dans les lombaires/bas du dos (= lumbus), quelle qu’en soit la cause. Il s’agit généralement d’un diagnostic général posé par un médecin en l’absence d’autres symptômes alarmants ou traumatismes.

Comment se manifeste un lumbago ?

Les personnes qui souffrent de lumbago ont généralement de ce qu’on appelle une ‘lombalgie’ : une douleur dans le bas du dos ou dans la région lombaire. Bien que ce type de mal de dos puisse être très gênant, le lumbago est une affection bénigne qui s’estompe généralement sans intervention. Habituellement, ou du moins dans 90 % des cas, le lumbago guérit en moins de six semaines.

Quels sont les symptômes possibles ?

Le symptôme le plus reconnaissable du lumbago est une douleur lancinante spontanée ou aiguë dans le bas du dos. Cette lombalgie peut irradier vers les fesses, les cuisses ou même le haut des jambes. La douleur n’irradiera normalement pas sous le genou, sinon il pourrait s’agir d’une sciatique. Les points de déclenchement dans les muscles peuvent également causer des douleurs irradiantes, à la fois dans le dos et jusqu’à la jambe. Habituellement, la douleur s’aggrave en soulevant des charges, en s’asseyant et en se penchant. Par ailleurs, les maux de dos peuvent être réduits en marchant. Il est parfois possible d’adopter une posture antalgique (qui réduit la douleur).

Il est également courant d’avoir le bas du dos raide. Si les douleurs deviennent chroniques (si elles sont présentes depuis plus de 6 à 8 semaines), on peut faire le choix de faire davantage d’images médicales, mais cela n’est souvent pas nécessaire. Suivez les recommandations de votre médecin traitant à ce sujet.

Quels sont les traitements envisageables ?

L’élément le plus important pour le traitement d’un lumbago est de continuer à bouger et à changer souvent de position, car il n’y a aucune lésion manifeste au dos. Le risque est donc limité. La chaleur peut soulager la douleur en raison de son effet relaxant sur les muscles. De plus, on peut prendre des relaxants musculaires ou des analgésiques en cas de lumbago.

Une visite chez le kinésithérapeute, l’ostéopathe ou le chiropraticien peut également s’avérer très bénéfique. Ces professionnels peuvent vous donner des conseils et des astuces sur ce qu’il faut faire. Vous pouvez également être traité par la thérapie par points de déclenchement, les mobilisations, la traction, les manipulations et la thérapie par l’exercice. Le massage peut avoir un effet relaxant, ce qui peut contribuer à détendre les muscles. Il est important que le professionnel de santé essaie de trouver la cause de la lombalgie au moyen d’un certain nombre de tests, car le mal de dos en lui-même peut parfois être multifactoriel. Habituellement, le renforcement des muscles abdominaux et dorsaux est une partie essentielle du traitement.

Il est fondamental d’avoir un système de sommeil adapté au corps pour un bon soutien tout au long de la nuit, en tenant compte de la position de sommeil et des caractéristiques corporelles. Tout le monde est différent. Il n’y a donc pas un seul lit qui convient à tous. Un mauvais soutien peut empêcher vos muscles de se détendre au maximum ou exercer une pression plus élevée sur les articulations, ce qui peut provoquer une irritation locale et une lombalgie. Vous pouvez donc éviter cela en investissant dans un matelas sur mesure, entièrement adapté à votre morphologie.